mercredi 30 novembre 2016

Ce qui se passe à K'iranakuy... et à France Conexion!

Depuis deux semaines, j’ai trainé mes guêtres dans des lieux divers et variés, en quête d’autorisation pour organiser une visite à l’université publique (« Il faut apporter une demande d’autorisation mademoiselle. Revenez demain. » « Merci d’avoir déposé l’autorisation mademoiselle, il faut revenir demain maintenant. » « Ah oui, on a oublié de vous dire, aujourd’hui c’est la grève, revenez dans deux jours. » « Ah mais oups, aujourd’hui c’est l’anniversaire de l’université, nous ne travaillons pas. » « Ah mais regardez, vous n’avez pas adressé la lettre à la bonne personne, c’est le bureau d’en face. Et ils sont en réunion à cette heure-ci. Jusqu’à 15h30. L’heure à laquelle le bureau ferme, pour le week-end. ») J’ai comme l’impression d’être en France, tout à coup ! Bon, j’y arriverai, j’y arriverai…. Il faut seulement que je revienne demain !

A part user le pavé de l’université San Agustín, j’ai aussi découvert le monde de l’université privée. En mode jets d’eau à l’entrée, arbres et petits parcs verdoyants entre les bâtiments, portique de sécurité et bodyguards. Autre ambiance, à la San Pablo ! On me tend quasiment le tapis rouge ! J’arrive, on m’indique le bureau du coordinateur qui s’occupe de donner des ateliers sur l’orientation et la vocation professionnelles dans les collèges, quelques minutes plus tard je ressors avec mes deux rendez-vous ! Rapide et efficace. Ces ateliers sont en fait l’occasion pour ces universités de faire leur publicité. Elles présentent les cursus proposés, et en profitent pour faire miroiter aux jeunes que leur université est meilleure que les autres. Fair enough, nous avons besoin d’informations, ils ont besoin d’oreilles ! Mais voilà, si je n’étais pas là, à serrer des pinces et à me faire fouiller à l’entrée, JAMAIS ce conseiller d’orientation ne se serait déplacé dans les zones éloignées de nos pueblos jovenes. Quelle perte de temps que d’aller y faire ces présentations, alors que les frais mensuels de scolarité valent plus que le revenu familial de toute la saison… Mais ça fait bien, d’aller faire un petit tour chez les pauvres, alors on sort de sa cage dorée pour l’occasion. La charité est une vertu de Saint Paul, non ?

Ladite cage dorée: l'université catholique San Pablo
A part ça, je suis allée dans les collèges. Un peu d’action de terrain, ça ne fait pas de mal ! Les professeures principales m’ont rapporté qu’il y avait un manque au niveau du programme des écoles nationales : certaines matières demandées pour les examens d’entrée à l’université ne sont pas dispensées dans les écoles publiques. Physique, chimie, raisonnement verbal et raisonnement mathématique. Autant de thème qu’un enfant scolarisé dans le réseau privé aura vu et revu tout au long de son école secondaire, contrairement au jeune provenant d’une école publique qui lui, devra  étudier seul ces matières pour combler les lacunes d’un système injuste. Mais que faire ? La majorité des adolescents souhaitant intégrer un établissement d’études supérieures participent ici à des cours supplémentaires, l’après-midi après l’école ou pendant les vacances, dans des académies appelées pré-universitaires. Celles-ci dispensent un enseignement dont l’objectif est la réussite des examens d’entrée à l’université. Ainsi, des professeurs enseignent la totalité du programme que requièrent ces examens. Super, alors allons-y ! Mais il y a un mais (por supuesto). Hay que pagar ! Encore une autre injustice dans ce système éducatif où règne la loi du plus riche. Et c’est pas donné, la petite blague! Après avoir discuté des différentes possibilités avec plusieurs académies, nous avons trouvé un accord. Sachant que les jeunes de nos collèges disposent de peu de moyens économiques, l’académie nous cède un tarif préférentiel en tant qu’association (bon, chuuuut, personne ne sait que nous ne sommes pas encore une association ! Mais ceci n’est qu’un détail). Résultat : moitié prix ! 75 Soles par jeune par mois, pour 4 heures de cours par jour, de 15h30 à 19h30, du lundi au vendredi. Soient 20 €. A ce prix-là, nous avons décidé de subventionner les deux tiers, restant à la charge du futur étudiant seulement 9€ par mois, plus les transports en bus de leur quartier au centre-ville (1,5 Soles, soient 40 centimes d’euro). Si on tient à faire participer les jeunes financièrement, ce n’est pas par accès de pince-attitude, mais bien par conviction. Malheureusement, quand de l’argent est en jeu, tout se révèle plus sérieux. Nous souhaitons par ce procédé inviter les jeunes à se responsabiliser et à tenir leurs engagements, visant ainsi l’assiduité pour un résultat optimal. De combien de jeunes parle-t-on ? Pour l’instant, une vingtaine. Si on fait le calcul, nous aurions donc besoin de 220 €, pour leur permettre d’étudier dans l’académie jusqu’à la fin du mois de décembre. L’information et le budget sont à confirmer, mais je lance déjà un petit appel… Si ça vous dit de participer, à vot’ bon cœur, m’sieurs ‘dames !

Les publicités de l'académie pré-universitaire Mendel: avec les photos des anciens étudiants ayant culminé à la première place de l'examen d'entrée! Un peu cheap mais drôle!

Ces derniers temps, je suis allée souvent au collège Corazon de Jesus. Faire des ateliers, faire des présentations, rencontrer les professeurs et directrice… Ce qui fait que j’ai souvent atterri dans le bureau de la secrétaire, à tailler le bout de gras en attendant mon rendez-vous. Un jour, tout à trac, cette dernière me demande : « Toutes les filles de France sont aussi mignonnes que toi ? On dirait une petite poupée ! » Et de renchérir, à l’intention de chaque nouvelle  personne qui passe son nez par la porte : « Hein, on ne dirait pas une poupée ?! ». Depuis, j’ai gagné le surnom de « muñequita » dans ce collège ! « Ah, voilà la poupée ! Qu’est-ce qu’elle veut aujourd’hui ? » J

Lundi j’ai donné la première partie de l’atelier sur la méthodologie d’étude ; jeudi j’y suis retournée pour la seconde partie : la pratique. Les jeunes ont été très intéressés, et même si certains étaient plus intéressés pour deviner mon âge et me demander mon Face’, ils ont globalement bien participé. Au programme : extrait d’un examen d’entrée à l’université publique. 

Pour cette partie pratique, j’ai sélectionné un extrait de l’examen d’entrée à l’université San Agustin de l’année dernière. Ainsi, ils ont pu se confronter vraiment à ce qu’on va leur demander dans quelques mois. 

L’idée était de mettre en pratique les 7 étapes présentées la dernière fois pour lire de manière efficace (prélecture, lecture détaillée, notes dans la marge, soulignage…) afin de répondre aux questions. 

Dans un deuxième temps, j’ai séparé la classe en deux groupes afin qu’ils puissent mettre en pratique les deux techniques pour résumer un texte : une synthèse écrite (avec une phrase par paragraphe) et un schéma ou carte mentale. Le thème de l’article était la guerre en Syrie : pas facile de résumer cela en deux, trois flèches, mais ils s’en sont très bien tiré ! 

La team "résumé"


La team "schéma"

Pas mal, non?

Aujourd’hui, c’est à Mollebaya que je vais animer cet atelier !

***

D’ailleurs, je ne suis pas en avance, je dois filer sous peu. Juste le temps de vous dire que comme enseigner me manquait terriblement, j’ai demandé à faire des heures dans l’institut France Conexion où travaille Alex. J’ai donc depuis trois semaines environ 8 heures d’enseignement par semaine, à deux adultes de niveau A1 (Alejandra) et B1 (Enrique). Mes élèves sont super agréables et bien motivés. L’institut regorge de collègues sympas, et la méthode utilisée est vraiment pertinente (la série Alter Ego). Les cours sont individuels et l’accent est mis sur la production orale. Je ressors mes trucs et astuces Montessori et leur propose toutes sortes de jeux de rôle et autres activités ludiques et participatives. Ils ont 25 ans, mais kiffent tout autant que mes petits bosniens du primaire ! C’est intéressant pour moi de donner des cours aux adultes, public que j’avais seulement touché du cartable à Toulouse dans le collectif CEDIS, avec les cours d’alphabétisation et de français que je donnais à la famille bulgare. Je profite donc de cette expérience nouvelle pour ajouter une corde à mon arc ! Vous savez bien, on ne perd point de temps, chez l’Abdi !


Les salles de classe sont petites mais accueillantes et très lumineuses

La décoration !

mercredi 23 novembre 2016

Mollendo - Ceviche & crustacés

Ce week-end, nous sommes allés faire un petit tour à l’Océan avec les copains ! Direction Mollendo, une ville sur la côte à 3 heures d'Arequipa. Super fin de semaine en mode petits plats trop bons les pieds dans le sable, karaoké, rigolades, eau fraîche et chaud soleil. 

A 6 dans le taxi avec des sacs, ça donne ça! Amélie, tiens bon
on est bientôt arrivé!

La petite baie paradisiaque de Catalindo, à quelques kilomètres de Mollendo.

Cuadruple: ceviche, arroz con mariscos (riz aux fruits de mer),
chicharron de pulpo (calamars frits) et perol de mariscos
 (fruits de mer dans une sorte de sauce à la cacahuète). MIAM !
C'est pour deux, je vous rassure!

Gabi, un collègue de l'Institut France Connexion, et sa copine Nayu !
Amélie, Roy, Gabi, Nayu, Alex et moi. Les pieds dans le sable!



Vendeurs ambulants de sodas sur la route. Ils attendent que les bus
 passent pour faire leur petit commerce.
"- Hay gaseosas, hay gaseosas!
- Agua tiene?
- No, agua no hay." (Ouh non, pas d'eau - dédicace à Mamie).

Sur la route,  magnifique paysage désertique et hostile,
aux couleurs irréelles.

Bâtiment colonial dans la rue principale de Mollendo, joyeuse bourgade sur le littoral.
L'endroit regorge de lieux de divertissement. On a trouvé chaussure à nos (grands) pieds pour passer la soirée de samedi: un club/karaoké situé au fond d'une ruelle sombre, en haut d'un escalier grinçant éclairé par des néons épileptiques, le tout au cœur d'une auberge de jeunesse glauquie. Sur le dancefloor, des locaux, plutôt sur la pente descendante - de l'âge comme du niveau de la bouteille - se trémoussant sur de la cumbia, du synthé des années 80, de la salsa et du reaggeton. Qu'est-ce qu'on  s'est marré!

La ville fantôme de Mejia, où nous n'avons pas vu un chat. Qui dit pas un chat, dit pas un bruit... Et comme l'impression de ne plus être au Pérou. Une expérience digne de la science fiction!
Des petits airs de Louisiane, ces vieilles bâtisses aux façades en bois, non?.

L'église couleur céleste



Sur la plage, le soleil se blottit tout doucement sous sa couette de vagues.
 Il est temps de rentrer maintenant...

mardi 15 novembre 2016

Petit tour sur la côte Ouest

La semaine passée, on s’est pris un petit week-end prolongé. Ca nous a fait du bien de déconnecter quelques jours ! Mine de rien, quand ton travail est ton projet, ça reste tout le temps dans un coin de la caboche, et ça l’use pas mal ! Alors on a décidé de partir explorer une région du Pérou qui nous était inconnue pour l’un comme pour l’autre : la côte Pacifique Sud.

Neuf heures de bus plus tard, nous voilà arrivés à Nasca ! Au programme : survol des fameuses lignes de Nasca en petit coucou le dimanche matin et visite de la ville l’après-midi avant de partir pour le port de Paracas. 

Nasca

Les lignes de Nasca représentent un phénomène encore inexpliqué par l’Homme (ou en l’occurrence, par la femme, puisque c’est une archéologue allemande qui y a dédié sa vie et ses recherches au début du siècle dernier, sans trouver d’explication concrète à ces artefacts). Il s’agit d’un ensemble gigantesque de lignes et de dessins formés par des petits murets de roches sablonneuses dans le désert de Nasca, à une dizaine de kilomètres de la ville du même nom. Ces lignes datent de l’époque de Nasca, s’étalant sur les premiers siècles  du Ier millénaire. Figures anthropomorphiques, animales ou géométriques, parfois de tailles moyennes, parfois gigantesques… Mais que pouvaient-elles bien signifier ? Pourquoi ont-elles été érigées ? Et surtout, comment ? Appréciables depuis les airs, il est très difficile de les appréhender depuis la terre (c’est d’ailleurs pourquoi il a fallu attendre le XXème siècle pour que quelqu’un les découvre !). L’hypothèse la plus réaliste semble celle de l’expression d’un culte : il s’agirait de messages iconographiques dirigés vers des dieux ancestraux. Mais les explications les plus loufoques ont fleuries depuis la découverte du site : certains pensent qu’il s’agirait de coordonnées d’astronomie ou encore… d’une piste d’atterrissage pour soucoupe volante ! Le mystère reste entier, mais en tous cas l’impression est époustouflante.
Cela dit, le paysage n’est pas le seul à couper le souffle… Le petit avion qui nous a fait virevolter au-dessus de cette énigme archéologique nous a bien remué l’estomac. Après deux-trois loopings, j’y ai même laissé mon petit-déjeuner! Bon, même si l’expérience a été un peu tâchée par mon estomac fragile, c’était quand même assez ouf !

Le désert de Nasca


Ah oui, ça tourne quand même!

Le colibri

L'extra-terrestre ou l'astronaute (sur la montagne)




Avant le drame, je faisais encore la maligne! Décollage! Maman, sensations garanties!


6 places + 2 pilotes.

Le perroquet

La balance qui a servi à nous peser avant de monter dans l'avion! Tout est mesuré et équilibré, c'est pourquoi je n'étais pas à côté d'Alex dans l'avion: mon gros pétard a été relégué à l'arrière pour faire contre-poids!

Notre bolide

Le crocodile et un rectangle, transpercés par la Panamericana.

Le singe aux 5 doigts.

Un autre oiseau.

Figures géométriques

Figures géométriques dans les méandres de sables du désert



Le singe

Avant le départ (à l'arrivée, j'étais plutôt verte)

Rigole, rigole... on verra bien qui rigolera vers la fin !

Le condor

L'araignée

Musée archéologique des cultures pré-incas de la zone de Paracas

Un petit air de Slipknot, ou c'est moi?


Ceci est un cactus!

Paracas

Une fois remis de nos émotions, nous sommes partis direction Paracas. Il s'agit d'un petit port de pêche sur la côté, situé aux portes du parc national de Paracas, ce majestueux désert de plusieurs milliers d’hectare le long du Pacifique. Le village de Paracas est aussi le port d’accès aux îles Ballestas, ou guaneras, tirant leur nom de l’or blanc qui faisait la richesse du Pérou dans le passé : le guano (ou la crotte d’oiseaux quoi !). Sur ces îles, des dizaines de milliers d’oiseaux élisent domicile chaque année depuis des décennies. Résultat : la roche volcanique se recouvre peu à peu d’une couche de guano, que les marins dans le passé allaient récupérer en gros blocs qu’ils revendaient comme engrais sur tout le continent (un sacré business qui vaudra même une guerre contre le Chili à la fin du XIXème, pour savoir à qui reviennent la possession d’autres îles guaneras au large de Lima). Bref, la région s’est bien enrichie grâce aux généreux dons des oiseaux ! Mais si des petits bateaux emmènent tous les jours des dizaines de touristes lever leur nez (ou plutôt boucher leur nez) sur les îles Ballestas, ce n’est pas précisément pour humecter le doux fumet de l’or blanc. Non, ce que viennent voir les touristes - outre les nombreuses espèces d’oiseaux - c’est la colonie de lion de mer qui s’est autoproclamée coloc’ des pélicans et autres pingouins. Il y en a des tonnes, qui jonchent les rochers au gré des marées. C’était très rigolo de pouvoir observer tout ce beau monde !

Le port de Paracas a beaucoup grossi suite au développement du tourisme. Il faut dire que la région est vraiment magnifique et surprenante. Mais la pince n’était pas aux anges : les prix sont plus forts qu’ailleurs, et la zone ne regorge malheureusement pas seulement de lions de mer, mais aussi et surtout de gringos et de touristes péruviens venus de Lima. Heureusement qu’on était en saison basse !


Le désert rougeoyant de Paracas, à la roche volcanique

Notre guide Juan, cherchant des fossiles!

Ca décoiffe!





Tentative de photo: ratée. Mode choucroute: activé.

Un lion de mer mystérieusement échoué sur la plage... Il n'était pas le seul, on en a compté 3.
Après avoir mené notre petite enquête, les meurtriers sont en fait les pêcheurs! Devant la concurrence de ces habitants des eaux friands de poissons, ces hommes les abattent lâchement, et leurs corps sont ramenés par les eaux sur le littoral. Quelle triste vision.

La plage rouge.

Quelles couleurs!



Les pélicans rôdant autour du village de pêcheurs

"Un vasito de leche de tigre por favor!" Du lait de tigre? Mais c'est quoi ça? Et bien c'est tout simplement le jus du ceviche qu'ils servent en apéritif. Piment et citron vert, ça réveille!

Un ragoût de fruits de mer







Un flamand rose sur la plage de Paracas


Jus de fruits frais: mangue, fruits de la passion, fraise!

:)

Après une partie de cartes endiablée, un petit Pisco Sour qui va bien!

Les îles Ballestas



Un lion de mer qui prend le soleil

Dialogue entre un pingouin et un pélican


Contorsionnistes 

Ouf, trop fatigué. Moi je m'arrête là!


La passerelle de l'époque de l'exploitation du guano


A chaque étage

Coucou toi !



Un petit déj' typique sur la plage: tamal et pain dans une feuille de bananier!

Ica

Pour terminer notre périple, nous sommes allés à Ica, capitale de la région. Une ville authentique, chaotique, chaude et bruyante comme on les aime ! Nous n’avons malheureusement pas pu nous y arrêter très longtemps, mais l’aperçu général nous a bien plu ! Nous avons visité une fabrique de Pisco, le fameux alcool de raisins, fierté nationale du Pérou. Puis nous sommes allés à l’oasis de Huacachina, alias gringo paradise. Au fond d’une dune de sable, derrière la ville d’Ica, se trouve cet étrange oasis naturel répondant au nom de Huacachina. C’est dans ce creux vert formé par un lac et ses abords qu’une marée de touristes occidentaux échouent, ou plus précisément dans les hamacs des auberges de jeunesse avec piscines résonnant au boum-boum de l’électro-house internationale. Miam. Comme on avait bien imaginé, l’ambiance ne nous a pas vraiment séduits ! Mais nous sommes restés tout de même jusqu’au coucher du soleil pour admirer la dernière révérence d’Inti du haut de la dune. Un joli moment. Mais voilà qu’il est temps de regagner la station de bus pour douze heures de trajet de nuit, parce que demain : au travail !

Alambique géant dans la fabrique de Pisco

Keu-wah?!

Il est comment ce Bourgogne? Et bien très sucré, presque un petit goût de vin doux!

Huacachina







Les pueblos jovenes de Ica, en plein coeur du désert... 



L'oasis vu du haut