La semaine passée, on s’est pris un petit week-end prolongé. Ca nous a fait du bien de
déconnecter quelques jours ! Mine de rien, quand ton travail est ton
projet, ça reste tout le temps dans un coin de la caboche, et ça l’use pas mal !
Alors on a décidé de partir explorer une région du Pérou qui nous était
inconnue pour l’un comme pour l’autre : la côte Pacifique Sud.
Neuf heures de
bus plus tard, nous voilà arrivés à Nasca ! Au programme : survol des
fameuses lignes de Nasca en petit coucou le dimanche matin et visite de la
ville l’après-midi avant de partir pour le port de Paracas.
Nasca
Les lignes de
Nasca représentent un phénomène encore inexpliqué par l’Homme (ou en l’occurrence, par la femme, puisque c’est une archéologue allemande qui y a dédié sa vie et ses
recherches au début du siècle dernier, sans trouver d’explication concrète à
ces artefacts). Il s’agit d’un ensemble gigantesque de lignes et de dessins
formés par des petits murets de roches sablonneuses dans le désert de Nasca, à
une dizaine de kilomètres de la ville du même nom. Ces lignes datent de l’époque
de Nasca, s’étalant sur les premiers siècles
du Ier millénaire. Figures anthropomorphiques, animales ou géométriques,
parfois de tailles moyennes, parfois gigantesques… Mais que pouvaient-elles
bien signifier ? Pourquoi ont-elles été érigées ? Et surtout, comment ?
Appréciables depuis les airs, il est très difficile de les appréhender depuis
la terre (c’est d’ailleurs pourquoi il a fallu attendre le XXème siècle pour
que quelqu’un les découvre !). L’hypothèse la plus réaliste semble celle de
l’expression d’un culte : il s’agirait de messages iconographiques dirigés
vers des dieux ancestraux. Mais les explications les plus loufoques ont
fleuries depuis la découverte du site : certains pensent qu’il s’agirait
de coordonnées d’astronomie ou encore… d’une piste d’atterrissage pour soucoupe
volante ! Le mystère reste entier, mais en tous cas l’impression est époustouflante.
Cela dit, le paysage
n’est pas le seul à couper le souffle… Le petit avion qui nous a fait
virevolter au-dessus de cette énigme
archéologique nous a bien remué l’estomac. Après deux-trois loopings, j’y ai même laissé mon petit-déjeuner! Bon, même si l’expérience a été un peu tâchée par mon
estomac fragile, c’était quand même assez ouf !
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Le désert de Nasca |
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Ah oui, ça tourne quand même! |
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Le colibri |
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L'extra-terrestre ou l'astronaute (sur la montagne) |
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Avant le drame, je faisais encore la maligne! Décollage! Maman, sensations garanties! |
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6 places + 2 pilotes. |
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Le perroquet |
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La balance qui a servi à nous peser avant de monter dans l'avion! Tout est mesuré et équilibré, c'est pourquoi je n'étais pas à côté d'Alex dans l'avion: mon gros pétard a été relégué à l'arrière pour faire contre-poids! |
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Notre bolide |
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Le crocodile et un rectangle, transpercés par la Panamericana. |
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Le singe aux 5 doigts. |
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Un autre oiseau. |
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Figures géométriques |
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Figures géométriques dans les méandres de sables du désert |
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Le singe |
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Avant le départ (à l'arrivée, j'étais plutôt verte) |
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Rigole, rigole... on verra bien qui rigolera vers la fin ! |
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Le condor |
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L'araignée |
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Musée archéologique des cultures pré-incas de la zone de Paracas |
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Un petit air de Slipknot, ou c'est moi? |
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Ceci est un cactus! |
Paracas
Une fois remis
de nos émotions, nous sommes partis direction Paracas. Il s'agit d'un petit port de pêche sur
la côté, situé aux portes du parc national de Paracas, ce majestueux désert de
plusieurs milliers d’hectare le long du Pacifique. Le village de Paracas est aussi le port d’accès aux îles Ballestas, ou guaneras, tirant leur nom de l’or blanc qui faisait la richesse du
Pérou dans le passé : le guano (ou la crotte d’oiseaux quoi !). Sur
ces îles, des dizaines de milliers d’oiseaux élisent domicile chaque année
depuis des décennies. Résultat : la roche volcanique se recouvre peu à peu
d’une couche de guano, que les marins dans le passé allaient récupérer en gros
blocs qu’ils revendaient comme engrais sur tout le continent (un sacré business
qui vaudra même une guerre contre le Chili à la fin du XIXème, pour savoir à qui reviennent la possession d’autres îles guaneras au
large de Lima). Bref, la région s’est bien enrichie grâce aux généreux dons des
oiseaux ! Mais si des petits bateaux emmènent tous les jours des dizaines
de touristes lever leur nez (ou plutôt boucher leur nez) sur les îles
Ballestas, ce n’est pas précisément pour humecter le doux fumet de l’or blanc.
Non, ce que viennent voir les touristes - outre les nombreuses espèces d’oiseaux - c’est
la colonie de lion de mer qui s’est autoproclamée coloc’ des pélicans et autres
pingouins. Il y en a des tonnes, qui jonchent les rochers au gré des marées. C’était
très rigolo de pouvoir observer tout ce beau monde !
Le port de
Paracas a beaucoup grossi suite au développement du tourisme. Il faut dire que
la région est vraiment magnifique et surprenante. Mais la pince n’était pas aux
anges : les prix sont plus forts qu’ailleurs, et la zone ne regorge
malheureusement pas seulement de lions de mer, mais aussi et surtout de gringos
et de touristes péruviens venus de Lima. Heureusement qu’on était en saison
basse !
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Le désert rougeoyant de Paracas, à la roche volcanique |
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Notre guide Juan, cherchant des fossiles! |
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Ca décoiffe! |
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Tentative de photo: ratée. Mode choucroute: activé. |
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Un lion de mer mystérieusement échoué sur la plage... Il n'était pas le seul, on en a compté 3.
Après avoir mené notre petite enquête, les meurtriers sont en fait les pêcheurs! Devant la concurrence de ces habitants des eaux friands de poissons, ces hommes les abattent lâchement, et leurs corps sont ramenés par les eaux sur le littoral. Quelle triste vision. |
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La plage rouge. |
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Quelles couleurs! |
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Les pélicans rôdant autour du village de pêcheurs |
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"Un vasito de leche de tigre por favor!" Du lait de tigre? Mais c'est quoi ça? Et bien c'est tout simplement le jus du ceviche qu'ils servent en apéritif. Piment et citron vert, ça réveille! |
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Un ragoût de fruits de mer |
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Un flamand rose sur la plage de Paracas |
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Jus de fruits frais: mangue, fruits de la passion, fraise! |
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:) |
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Après une partie de cartes endiablée, un petit Pisco Sour qui va bien! |
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Les îles Ballestas |
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Un lion de mer qui prend le soleil |
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Dialogue entre un pingouin et un pélican |
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Contorsionnistes |
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Ouf, trop fatigué. Moi je m'arrête là! |
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La passerelle de l'époque de l'exploitation du guano |
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A chaque étage |
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Coucou toi ! |
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Un petit déj' typique sur la plage: tamal et pain dans une feuille de bananier! |
Ica
Pour terminer
notre périple, nous sommes allés à Ica, capitale de la région. Une ville
authentique, chaotique, chaude et bruyante comme on les aime ! Nous n’avons
malheureusement pas pu nous y arrêter très longtemps, mais l’aperçu général
nous a bien plu ! Nous avons visité une fabrique de Pisco, le fameux
alcool de raisins, fierté nationale du Pérou. Puis nous sommes allés à l’oasis
de Huacachina, alias gringo paradise.
Au fond d’une dune de sable, derrière la ville d’Ica, se trouve cet étrange
oasis naturel répondant au nom de Huacachina. C’est dans ce creux vert formé
par un lac et ses abords qu’une marée de touristes occidentaux échouent, ou
plus précisément dans les hamacs des auberges de jeunesse avec piscines
résonnant au boum-boum de l’électro-house internationale. Miam. Comme on avait
bien imaginé, l’ambiance ne nous a pas vraiment séduits ! Mais nous sommes
restés tout de même jusqu’au coucher du soleil pour admirer la dernière
révérence d’Inti du haut de la dune. Un joli moment. Mais voilà qu’il est temps
de regagner la station de bus pour douze heures de trajet de nuit, parce que
demain : au travail !
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Alambique géant dans la fabrique de Pisco |
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Keu-wah?! |
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Il est comment ce Bourgogne? Et bien très sucré, presque un petit goût de vin doux! |
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Huacachina |
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Les pueblos jovenes de Ica, en plein coeur du désert... |
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L'oasis vu du haut |