Cartable & sac-à-dos: Holiday

La semaine dernière, c'était les vacances de mars.

Quelle bonne surprise, tiens. De quoi lever un peu le nez du guidon et partir à la découverte de ce quartier de l’Orange Bleue !

J’ai commencé soft par prendre le tram jusqu’à Ilidža, un quartier tout au bout de la ville. On est presque à la campagne, déjà ! Toooout au bout d’une grande allée avec plein d’arbres - qu’on appellera la grande allée avec plein d’arbres - on trouve la source du fleuve Bosna. Une (toute) petite cascade dans un parc au charme désuet. Une jolie ballade sous le ciel gris de la fin février.

Le dimanche, c’est de l’autre côté de la ville que je suis allée lever mon nez. Et je l’ai levé assez haut puisque c’est en haut de la montagne de Trebević que je suis allée me dégourdir la gambette, afin d’explorer la piste de bobsleigh désafectée des JO de ’84. Super underground avec pléthore de tags et de tessons de verre. De là haut, nous sommes descendus à pied jusqu’au centre ville. C’est ça qui est bien ici, il suffit de taper un peu dans la butte pour se retrouver en rase campagne !

Vendeur de balais devant la mosquée

Les cicatrices de la cathédrale

Joueurs d'échec sur la place de l'église orthodoxe

Bosanska Kafa

Magasin de graines!

Douceurs locales...

L'allée avec plein d'arbres

Le signe du taxi. Dans le taxi. Je m'explique: comme je vous l'ai déjà raconté, Sarajevo est au centre du pays, et est partagée entre la Fédération de Bosnie et la Republika Srbrska. Pour aller jusqu'à la piste de bobsleigh, il nous a fallu prendre un taxi. Depuis le centre ville, situé en Fédération. Mais voilà: la piste est quant à elle située en République Serbe! Les taxis bosniaques n'étant pas autorisés chez les Serbes et bien... on débranche tout et hop! Ni vu ni connu, on cache le signe dans la voiture - et sur les genoux du passager s'il vous plait: à la bosnienne !