Résumé de la
semaine en images...
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Quel homme! |
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Kärcher day... Oups!
Mais où est
passé le temps cette semaine ? On ne l’a pas vu s’échapper ici à Squire
Farm. Après avoir rafraîchi le mur d’une
chambre du Squire Cottage (mastic + peinture), nous avons monté un nouveau lit destiné
à l’autre chambre. En extérieur, nous nous sommes attelés à la fastidieuse
tâche de nettoyer les dalles de la terrasse avec un produit chimique qui puait
(on a bien cru tourner de l’œil !) et le Kärcher. Ca éclabousse comme vous
pouvez le constater ! Mais ça fait du bien, maintenant la terrasse a perdu
sa couleur verte douteuse et ne fait plus office de patinoire ! Pour
terminer, on a fini de désherber le potager, et comme on était bien parti, on
en a désherbé un autre. On a aussi scié et fendu du bois pour les poêles.
Mais surtout, l’activité
principale de la semaine, celle que l’on attendait avec impatience et qui ne
nous a pas déçus (même si un peu bousculés)… le traitement des moutons !
Jeudi, nous avons commencé par mettre en place une stratégie digne de Marignan
pour accompagner les brouteurs du pré à la grange. Tous en position, chacun
dans un coin du pré et aux abords du chemin, nous leur avons suggéré la route à
suivre (en cas de rencontre avec un aventurier-bêleur un peu trop téméraire,
Becky nous avait conseillé de lever les bras et de les agiter de haut en bas –
non non, on n’a pas du tout l’air d’être à l’acquagym – pour le faire rentrer
dans le rang, technique qui s’est avérée efficace !). Une fois dans la
grange, nous les avons parqués dans un petit enclos pour qu’ils soient assez
serrés les uns aux autres. Après leur avoir laissé le temps de manger quelques
betteraves (bah oui, ça creuse la montée pour arriver au hangar !), nous
sommes entrés dans l’arène avec eux (vraiment, on en était pas loin !).
Becky devait les traiter un par un contre les vers, ainsi on devait leur faire
une piqûre puis leur donner une sorte de sirop par voie orale. On a commencé
par les agneaux (plus faciles à attraper, et surtout à maintenir !). Alex
a commencé le rodéo pendant que moi j’inscrivais sur une liste quel mouton
avait déjà bénéficié du traitement, information que j’inscrivais également sur
la petite tête ovine sur laquelle je devais marquer un trait à la craie rouge. Mais
vous allez me dire, comment on fait pour reconnaitre Klypton de Kicky au milieu
d’une cinquantaine d’individus laineux ? Eh bien c’est pas simple, mais
ingénieux ! A la naissance, les bergers leur incisent les oreilles à des
endroits bien précis, les encoches représentant un code qui correspond à des nombres.
Ainsi, une coche en haut et une en bas sur l’oreille gauche, celle des
dizaines, nous donne le nombre 30+40=50. Puis on regarde l’oreille droite,
celle des unités, et une coche à l’extrémité signifie 5. 55+5=55 ! Sur ma
liste, j’avais le numéro du mouton, son nom, son âge et ses particularités. Il
me suffisait donc de trouver dans la liste le numéro que Becky me lisait sur
les oreilles de ses bêtes et l’affaire était dans le sac ! Enfin, avec les
agneaux, oui, elle était même rondement menée ! Cependant, ce n’était pas
le même deal avec les vieilles biques
brebis de 50 kilos ! Mais j’ai quand même réussi à les attraper et à les maintenir
quand on a changé les rôles et que je suis passée de scribe à sheepgirl !
C’était vraiment très amusant – sauf quand les moutons tout à coup s’excitent
et te courent sur les pieds ! C’était chouette de pouvoir être au milieu
du troupeau, on a pu se rendre compte d’un tas de comportements. D’abord il y
avait des moutons très affectueux, qui venaient chercher nos mains pour avoir
des caresses. Ceux-là n’étaient pas difficiles à attraper, toujours dans nos
pattes ! Puis il y avait les protecteurs, ceux qui se postaient devant les
agneaux pour éviter qu’on les attrape. Et si un mouton à décider de se planter
là, laissez-moi vous dire qu’il faut faire le poids pour le pousser ! Il y
a aussi les peureux, et les courageux. Il y en a un qui n’arrêtait pas d’essayer
de manger mon Kway. Et un autre qui, alors qu’on était bien occupé avec l’un de
ses congénères, a discrètement tenté de me pousser vers la sortie de l’enclos,
ses deux sabots sur mon dos (il trouvait que ça commençait à bien faire !).
C’est fou comme ils sont bien plus intelligents que l’on ne croit, finalement. Ces
réflexions ont fait écho au livre que je lis en ce moment, une enquête
policière dans la campagne irlandaise, menée par un troupeau de moutons à la
recherche du meurtrier de leur berger (Leonie Swann, Qui a tué Glenn ?). Je ne les regarde plus du même œil, ces
petites bêtes-là maintenant !
Brêêêêêêf,
moutons passion.
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Ce samedi, c’était
notre dernière journée dans le Shropshire avant notre départ pour Cardiff,
capitale des Pays de Galle et escale dans notre périple jusqu’à la prochaine
ferme dans les Cornouailles. Alors, nous sommes allés visiter la petite
bourgade de Ludlow. La journée a été placée sous le signe des scones &
flapjacks (frustrés de ne pas manger de desserts à la ferme ? Nous ?
Vraiment ?!). Une bien jolie cité médiévale dans laquelle il faut bon
vagabonder.
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"Tiens tiens, il aurait bien besoin d'un petit coup de Kärcher" ... "Il y a deux trois trèfles qu'on pourrait facilement arrachés là tu as vu?" AHHH ça y est, déformation professionnelle!! |
En préambule de
notre dernière soirée, un moment typically english ! Bière-rugby devant la
télé !!
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England/Wales.
Comme dit Alex, peu importe qui gagne, quoi qu’il arrive, les habitants du
Shropshire seront fiers !
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Dimanche matin: English breakfast d'adieu !
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Merci Becky & Peter pour ces deux semaines passées chez vous !
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